ASGUM aux 24h du Mans : comme sur des roulettes !
393.390 km en 24 heures, en relais.
Avec une moyenne de 15.32 minutes par tour et de 16.39 Km/h.
De retour des 24h du Mans, on vous livre nos impressions.
Magnifique WE, et belle performance !
Vendredi 1er juillet.
Gestions des places et des bagages « en vrac » dans le TGV dès vendredi midi, prise d’assaut du tram à l’heure de pointe, parfaite maîtrise du dressage de tente – bivouac, classique 2/3 places, et 2″ élastique-, repérage du village rollers, point d’eau, sanitaires… Tout est là. On est en place.
On se paye même le luxe d’une course expresse au Carrefour local à l’heure de la fermeture.
Une pensée pour Joe-le-réchaud qui nous a fait la première syncope du WE. Heureusement l’esprit camping est bien là : nos voisins de chambrée nous sauvent la mise, après avoir succombé au charme de nos sportives!
Carton rouge : les dérangés du pot qui viennent se tirer la ligne droite le long du camping jusqu’à pas d’heure… Les 24h moto c’était au printemps (>.<)
Prix spécial : le roi du camping. Lotfi aligne les assiettes de salade une à une, comme un pro, épluchage et assaisonnement compris.
Samedi 2 juillet.
9h Retrait des dossards et des puces de chrono, repérage du Box. Le n°11, déjà squatté par les équipes de cuisseaux qui connaissent le rituel et maîtrisent le timing. Il faudra se faire une place : on n’est pas venu pour acheter du terrain !
11h La parade tant attendue : une première pour nous, l’occasion de fouler ce circuit et de nous faire une première impression. Il y a foule… Peut-être 5000 personnes sur roulette, probablement plus. Notre mascotte la Girafe nous sert de point de ralliement, pour éviter de se perdre. Les premières sueurs froides pour certains de l’équipe : après la montée du Dunlop, 3 descentes sur 3 km, et finish sur un faux-plat qui casse les cuisses… Le stress restera jusqu’au premiers tours individuels.
14h. Richard se colle aux qualifications, un sprint sur 300m pour déterminer la place sur la grille de départ.
16h. Après que tout le monde a bien cogité, les dernières stratégies de course établies (l’apéro c’est avant ou après le 5è relais ?), Top départ : Sonic-Richard franchit la ligne dans le top50.
La nuit…
Les marseillais partent désavantagés : le blizzard du grand nord nous saisi jusqu’à la moelle. Certains ont même croisé des pingouins. Les Aixois, plus expérimentés, avaient prévu les couvertures de survie. Mais on ne lâche rien,et on va même gratter 45 places au général entre minuit et 6h ! C’était le créneau le plus redouté et l’équipe s’en est vraiment bien sorti !
Dimanche 3 juillet.
9h. Organisation tirée au cordeau : on plie les tentes et on fait les sacs, pour optimiser notre retour en train (notre train part une heure après l’arrivée et la remise des puces chrono).
10h. Les tours s’enchaînent, les jambes sont lourdes, très lourdes. La montée du Dunlop nous nargue (>.<). La speakerine a retrouvé son micro, nous faisant regretter le calme de la nuit.
11h. Premières gouttes : un léger crachin vient caresser la piste, rendant les trajectoires des virages en descente moins affûtées.
12h. Il pleut carrément. Les marseillais grimacent. On en profite pour déterminer l’ordre des derniers passages, en fonction de l’état des troupes.
15h45. Le dernier tour est annoncé. Les relais sont terminés et les équipiers en course doivent maintenant assurer seuls les derniers tours de piste.
16h. C’est Richard qui boucle l’affaire en mode touriste. On a fini, on l’a fait, on est allé jusqu’au bout !
Au final, c’est une très bonne expérience. Une première pour tout le monde.
Quelques jours après on en parle encore, et ceux qui ont déjà repris les déplacements en ville regrettent déjà le gratton du Mans : chaussée glissante, voitures, trottoirs-crottoirs,feux rouges… On redescend sur terre.
On y retourne l’année prochaine, c’est promis ! Avec un peu plus de préparation et de logistique.
A lire : 24h du Mans rollers 2016 – Résultats